SCHOPENHAUER, L’ICONOCLASTE !

C’est la prestigieuse revue : « Westminster Review » qui lança Schopenhauer avec une étude intitulée : « L’iconoclasme dans la philosophie allemande ». Le premier conseil que j’ ai retenu de lui et que j’ai suivi, est qu’il importe est de n’avoir en aucune manière besoin d’autrui et de le faire savoir : c’est l’unique manière de maintenir sa supériorité dans les relations humaines.
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Autre leçon à ne jamais oublier : « Ni aimer, ni haïr », voilà la moitié de la sagesse. « Ne rien dire et ne rien croire », voilà l’autre moitié. Cela requiert une discipline intellectuelle dont même Schopenhauer n’était pas capable. Personne n’a autant haï sa mère que lui, ce qui est plutôt un bon signe.
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Pendant trente ans, Schopenhauer a tenu son journal intime qu’ il avait intitulé : « Pour moi-même » et qui a été détruit à sa mort. Il en reste quarante-sept pages à la fin de ses manuscrits inédits. J’en ai retenu que quand il a avait appris la mort de Caroline Marquet qu’il avait frappée dans l’escalier, la jugeant trop bruyante, il griffonna : « Quand une vieille femme meurt, le fardeau disparaît ». Il est vrai qu’il avait une rente à lui verser….
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Quand Schopenhauer répondit à une question de l’un de ses interlocuteurs « Je ne sais pas », ce dernier dit en ricanant : « Eh bien, je pensais qu’un grand sage comme vous avait réponse à tout », Schopenhauer répliqua : « Non, le savoir est limité ; seule la bêtise est sans limites. ».
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La conception schopenhauerienne de la tragédie : le héros n’expie pas ses péchés individuels, mais le péché originel, c’est-à -dire le crime de l’existence elle-même. Comme le répète Cioran après
Schopenhauer, nous avons tous le sentiment d’être tout et la certitude de n’être rien. Cette certitude, qu’elle soit fondée ou non, est malgré tout une sacrée consolation. D’ ailleurs, on ne vit même pas une fois.
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Une conclusion qui n’en est pas une, mais qui mérite d’être méditée : : « La bonté absolue est à peine moins dangereuse que le mal absolu »

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