
Proust a toujours le mot juste. Voici ce qu’il écrit il y a exactement un siècle et qui est d’une actualité brûlante : « Quel malheur que les médecins soient “ consciencieux ” et qu’on ne puisse pas leur dire “ tuez-moi ” au lieu de “ soignez-moi ” puisqu’ils ne peuvent pas vous guérir. » Et d’ailleurs à force de se croire malade, on le devient. Et parfois on sombre dans un délire collectif. On en vient même à se demander en cette période d’affolement covidien : « À qui profite le crime ? »
À ce propos, on se délectera avec « Le Journal du Corona » du basketteur américain Jon Ferguson. Il rappelle à ceux qui l’auraient oublié que contrairement à Disneyland que Walt Disney a créé, le monde n’est pas fait pour nous. À l’origine les gens avaient conscience que la vie était une terrifiante lutte pour la survie. Ils savaient que le monde était un abattoir. Aujourd’hui, ils croient que le monde est à l’image de Disneyland. Et, pire encore, qu’il faut se battre pour sauver la planète. Une planète qui ressemble à un Disneyland mérite-t-elle de l’être, sauvée ? Laissons plutôt l’humanité aller à sa perte. Et d’ailleurs, que nous nous en réjouissions ou non, elle s’y précipite. A-t’elle jamais été autre chose que le postillon d’un poivrot divin ? Kafka le pensait. Je n’en ai jamais douté.
Tu pètes la forme!
https://defensededavidhamiltonblog.wordpress.com/2021/01/04/pour-gouter-encore-une-gorgee-de-liberte/
J’aimeJ’aime