
ON NE SE REMET JAMAIS D’UNE ENFANCE HEUREUSE

PEUT-ON PUBLIER N’IMPORTE QUOI DANS LES REVUES SCIENTIFIQUES ?
Après l’affaires du « Lancet », trois universitaires lausannois ont tenté l’expérience en rédigeant l’article le plus farfelu et le plus stupide de leur carrière et en le proposant ensuite à une revue « Asian Journal of Medecine and Health » qui se targue de ne publier que des études de haut niveau des meilleurs chercheurs du monde entier.
Plus dadaïsteque scientifique, l’article totalement farfelu portait sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinette. Les auteurs poussant le bouchon, vaudois bien sûr, jusqu’à l’expérience surréaliste la plus invraisemblable : envoyer des pseudo-volontaires se fracasser en trottinette contre un mur. Non sans signaler qu’il y a eu hélas des morts durant cette expérience, mais qu’ il en faut toujours pour que la science progresse. Les rédacteurs de la revue se bornèrent à demander pourquoi les corps n’avaient pas été autopsiés. Les auteurs du canular répondirent que le gardien du cimetière avait égaré le registre et qu’eux-mêmes n’avaient pas eu le temps de creuser toutes les tombes. Une explication qui permit aussitôt de publier cette étude magistrale, signée par David Lembrouille, Sylvano Trottinetta et Nemo Macron, le nom du chien du président français. Entre jeux de mots graveleux et références loufoques, notamment à Batman, rien n’a éveillé l’attention de cette prestigieuse revue scientifique, à la grande surprise de Mathieu Rebeaud, biochimiste à l’origine de ce canular qui a navré les esprits chagrins et ravi ceux qui ricanent en regardant les « experts scientifiques » sur les chaînes d’info en continu. Le Professeur Didier Raoult en rit encore.
Le Covid n’est pas un vampire.
Le Covid se passe de votre consentement.
Le Covid se demande pourquoi il terrorise la planète entière.
Le Covid, pour s’excuser, a décidé de réduire sa charge virale.
Le Covid a affaibli la foi en la médecine. Il observe le docteur Knock avec attendrissement.
Le Covid est assez fier de jouer à la star dans les chaînes d’info.
Le Covid ne porte pas de masque et ne respecte aucune distanciation : il est plus humain que les humains.
Le Covid n’a jamais voulu faire de mal à personne. Juste assurer le spectacle : il y est parvenu au-delà de ses espérances.
Le Covid se réjouit d’avoir rétabli la discipline dans les lycées.
Le Covid est monogame : il a pratiquement éradiqué l’adultère.
Le Covid se moque des virologues et des épidémiologistes qui blablatent sur le sanitaire sans prendre en compte le salutaire.
Le Covid nettoie un peu la planète : il fait le boulot que les écolos sont incapables de mettre en musique.
Le Covid lutte à sa manière contre la surpopulation.
Le Covid juge les humains désespérément dépourvus d’humour, incapables de se réjouir de leur disparition.
Le Covid est nietzschéen : par-delà le Bien et le Mal.
Le Covid aurait préféré être King Kong plutôt qu’un misérable petit virus.
Le Covid vous salue bien et tire sa révérence. Rassurez-vous : avec ou sans vos barrières de précaution, il disparaîtra lui aussi. Comme il le répète volontiers : « C’est la vie ! »
Le vieux dandy
A un cancer de la prostate
Il pue la pisse et les excréments
Elle s’en contrefiche.
Il y a trop de vie en elle
Il n’y en a plus assez en lui
Ce qu’elle ressent
Il n’en a rien à foutre
Ce qu’il préférait
C’était son squelette
Il observe narquois
La bonnasse
Qui se gorge de musique et de poésie
Il n’a plus qu’une envie : fuir
Mais ses jambes ne le portent plus
La Mort l’attend sans se presser
Il était le prédicateur du suicide
Le pape du nihilisme
Et maintenant
Il pleure sous sa couette.