Quel homme n’a pas rêvé de passer une nuit avec Asia Argento dans un palace new-yorkais ? C’est ce qui est arrivé à un jeune rocker, Jimmy Bennett, qui a de surcroît empoché 380.000 dollars, prétextant qu’elle l’avait agressé sexuellement. Sa détresse émotionnelle, c’est lui qui l’affirme, est désormais telle qu’il réclamait à titre de compensation près de quatre millions de dollars. Voilà qui a dû ravir Harvey Weinstein, accusé de viol par Asia Argento. À l’heure de la délation et du chantage, » Me Too » porté par Asia Argento entre autres, est promis à un bel avenir : faisons confiance à la justice et à la presse people pour alimenter ce feuilleton riche en rebondissements. Qui sait si un jour Benalla ne portera pas plainte pour des comportement inappropriés de tel ou tel Marcheur…
Mais sans anticiper, venons-en à l’affaire révélée par le New York Times qui secoue le mouvement féministe américain. Avita Ronell, célèbre dans ce milieu et professeur de littérature comparative à l’Université de New York, a été reconnue responsable de harcèlement sexuel sur l’un de ses anciens élèves, Nimrod Reitman, âgé de trente quatre quatre ans. Tous deux sont homosexuels. Au terme d’une enquête de douze mois, Avita Ronell, soixante-six ans, a été suspendue par l’Université. Énorme scandale dont je vous passe les détails et soutien total des féministes » Me Too » , arguant qu’il faut protéger les femmes. Pour les hommes, on repassera. D’ailleurs il est bien connu qu’aucune femme ne peut être une prédatrice sexuelle, sinon dans les fantasmes de ces gros porcs que sont les mâles. Évidemment, une tyrannie qui dure depuis l’aube des temps, c’est une position difficile à soutenir, mais l’affaire Asia Argento n’est qu’une regrettable exception. Et sa victime, Jimmy Bennett, un ingrat doublé d’un redoutable escroc. Il faut l’être pour refuser les câlins de Miss Argento.
A ce rythme la formule « tel est pris qui croyait prendre » laissera place à « telle est prise qui se faisait prendre », à l’aire transgenre décidément pleine de promesses pour notre plus grand plaisir.
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